Catherine Bourlet,
une sensibilité au service de sa passion

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Un métier passion, un peu détective, l’esprit curieux, sensible, en alerte, a la recherche d’indices.

En plus d’une solide formation, il lui a fallu une motivation et une persévérance à toute épreuve, pour réussir à concrétiser son souhait : devenir expert reconnu auprès des musées, des assurances et des instances de justice.
Sa carrière est un parcours riche et varié. Elle réalise de nombreux inventaires, de dessins, tableaux, meubles et objets d’arts au musée d’art et d’histoire de Genève, à la collection Zoubov, au musée du Petit Palais, chez Christie’s et auprès de collectionneurs privés.
Toute la rigueur et l’attention qui requiert ses travaux spécialisés ont exercé sa mémoire des formes et des couleurs, ce qui fut une base indispensable pour le développement de son propre jugement au regard de ces connaissances historiques et techniques.
Très jeune elle a eu la chance d’exercer plusieurs métiers d’arts en parallèle à sa formation universitaire, cette connaissance technique des différents matériaux fait partie de la clef de son savoir actuel, ayant peint, modelé, verni, soudé, scié, patiné elle-même, il lui était aisé de discuter avec les différents spécialistes et d’expliquer à son client ce qui peut être entrepris pour sauver son tableau, son vase en porcelaine, sa tapisserie…

À l’écoute des objets d’art endommagés : Tableaux, dessins, bronzes, lustres, porcelaines.

« Un jour ou l’autre tout objet subit l’outrage du temps, ou peut être accidenté. Le vernis d’un tableau s’assombrit et devient opaque, il faut des solvants pour le nettoyer et raviver les couleurs en appliquant une nouvelle protection sur la surface picturale. Une solution est toujours trouvée lors de détériorations plus complexes lorsque la toile est déchirée. C’est la peinture moderne qui nous pose plus de problèmes » nous confie-t-elle.
« Le papier est le support le plus fragile au monde. Les dessins anciens piqués d’humidité ou maculés d’auréoles sont traités dans des bains. Nous désoxydons les sculptures en bronzes et réalisons de belle patines à l’ancienne, la réparation, le nettoyage et le redorage des lustres de châteaux sont également une de nos spécialités ».
Sollicitée pour les dégâts d’objets en porcelaine, il faut beaucoup de patience pour reconstituer minutieusement les morceaux cassés, prendre en compte les parties manquantes, les fêlures, les ébréchures qui devront être reconstituées pour retrouver toute la beauté originelle de l’objet.

« Parfois les clients nous confient des objets à restaurer dont les frais encourus sont supérieures a la valeur, nous essayons alors de les en dissuader, mais il arrive souvent que la valeur sentimentale est plus forte que la valeur marchande de la pièce, c’est pourquoi un devis est toujours proposé au client pour le rassurer et éviter des surprises. »

La confiance en l’œil de l’expert

Chaque objet est un cas unique, et tel un médecin, Catherine Bourlet, doit observer, capter, examiner à la loupe et aux U.V., faire des tests, réfléchir en pesant le pour et le contre des interventions à réaliser pour sauvegarder au maximum l’intégrité et la beauté de la pièce d’art.